L’histoire sénonaise des Castors
PRÉAMBULE
Cet article a été réalisé grâce à la contribution de Monsieur Jean-Paul Tribouillard. Sa famille est la première famille-castors à emménager à Sens.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU MOUVEMENT DES CASTORS
Les Castors auto constructeurs, c’est un mouvement coopératif apparu en France au siècle dernier, sous l’impulsion de Gëorgia Knap, surnommé « l’homme aux 80 métiers ».
Né en 1866 à Troyes, fils d’un boucher de cette ville, il fut orphelin de bonne heure, et entra comme apprenti mécanicien aux Chemins de Fer de l’État. C’est grâce à cet apprentissage, au cours duquel il apprit la mécanique, qu’il dut plus tard de devenir à la fois, le concepteur, et le réalisateur de tant d’inventions dans de nombreux domaines : en mécanique, en appareillage médical, en architecture (la première « maison électrique »), en urbanisme (la première maison « préfabriquée »), et le concept du « cottage social » pour les revenus modestes.
Le concept de la maison économique consistait à profiter des nouveaux matériaux de construction peu onéreux comme le béton pour mouler directement la maison. Gëorgia Knap déposa près de 20 modèles différents dont le « Goliath » fut le plus usité. Ce mode de fabrication, moins coûteux que les méthodes traditionnelles, s’accompagnait du soutien de la part des associations d’aide à l’accession au logement de l’époque.
A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, une partie de la France est en ruine. Il manque cinq millions de logements. Comme l’État tarde à passer à l’action, des groupes de personnes en difficulté décident de s’organiser pour construire eux-mêmes leur logement.
Les ouvriers ont recours à cette notion créée en 1921 par le Français Gëorgia Knap : la notion d’apport-travail. C’est la quantité de travail qu’un ouvrier s’engage à investir sur le chantier de sa maison qui remplace le capital nécessaire à cautionner un emprunt.
Ainsi, l’apport-travail, autrement dit, le temps de présence sur le chantier exigé pour chaque Castor, sera estimé à 650 heures, prises sur les temps libres. Il faudra en moyenne de deux à cinq ans à un ouvrier pour s’en acquitter. Rappelons qu’à l’époque, la classe ouvrière travaillait cinquante heures par semaine et n’avait que quinze jours de congés par an.
LES CASTORS A SENS
Pierre Barbier, P.D.G de la société « Barbier Fils et Cie », spécialisée dans les matériaux de construction et la fabrication de produits en béton, lance un appel dans l’Yonne Républicaine, le 24 avril 1951, à tous ceux qui voudraient avoir leur maison.
80 personnes déposeront leur candidature à la permanence de la Caisse d’Epargne.
31 candidatures seront retenues.
Plusieurs organismes (Caisse d’Epargne , Crédit Immobilier, la CAF ), et entreprises du Sénonais en apportant des fonds, feront corps autour de Pierre Barbier Président des Castors .
« Le principe était simple. Ce que mes Castors ne pouvaient pas apporter en argent, je leur ai demandé de l’ apporter en travail. »
(Pierre Barbier)
Le 1er Octobre 1954, la répartition des pavillons a lieu en grande pompe à la mairie par tirage au sort.
Carte d’adhérent de 1955. Avec cette carte, chaque « Castor » de Sens bénéficiait « à vie » d’une remise sur les matériaux de construction achetés à l’entreprise Barbier (sable, ciment, parpaing etc…).
Voici les photos du début de la construction du lotissement des Castors de Sens, en juin 1952. C’est aussi là que débute l’histoire personnelle des Castors, de Monsieur Jean-Paul Tribouillard.
14 juin, les premiers coup de pelleteuse.
Au fond les moulins Dumée et le clocher du vieux Saint-Savinien.
Le camion Citroën du père de Mr Jean-Paul Tribouillard sur le chantier des Castors, chauffeur de métier, avant d’être gardien de la paix par la suite.
Les fondations du numéro 2 un pavillon jumelé.
Le lotissement prend forme, mais la maison familiale au numéro 1 n’ est pas encore sortie de terre.
Au total 31 pavillons seront construits en 3 ans.
72201 heures de labeurs ont été effectuées par les Castors sénonais, après leur journée de travail ou durant le repos dominical, et les congés payés.
LA VIE APRÈS LA CONSTRUCTION
« Castor plage », avec les amis d’enfance de Jean-Paul Tribouillard : Fanfan, Paulo et Josette.
Jean-Paul Tribouillard pose devant la Traction de son père, avec son amie Josette, au 1 Boulevard des Castors
LA PRESSE LOCALE
Pierre Barbier devant la maison des parents de Jean-Paul Tribouillard (avril 1993)
Fabrication des hourdis
Extraits d’un article de l’Yonne Républicaine du 30 juin 1993 :
Le témoignage des parents de Jean-Paul Tribouillard, premiers habitants des Castor.
Aux dires de la maman de Jean – Paul Tribouillard, il est le premier petit castor.
Six mois après la parution de l’ article de l’ Yonne Républicaine son père Pierre décède.
Pendant la construction des » Castors « , il conduisait entre autre le camion d’ approvisionnement en matériaux, en plus de son travail de gardien de la paix.
En 2009 c’est au tour de sa mère, Suzanne, de les quitter. D’un commun accord, non sans regrets, la maison familiale sera cédée.
Le 1 Boulevard des Castors revendu et rénové. Les nouveaux propriétaires continuent à bien l’entretenir, et l’ont modernisée.
Le dernier mot de la fin pour pour Josette, l’amie d’enfance :
» Les Castors, ce n’étaient pas seulement 31 constructeurs, ce furent 31 familles qui continuèrent à se serrer les coudes bien après cela. Ton père Pierre n’était pas le dernier à monter sur les toits des absents, après un fort coup de vent, pour replacer des tuiles, ou en mettre de nouvelles. Ils avaient leurs réserves. Et n’oubliaient pas leur statut de Castors. Ils ne sont plus que 3 à vivre aux Castors mêmes aujourd’hui, je crois, mais certains de leurs descendants y demeurent encore. Gilbert, Brigitte…Mes parents ont la chance d’être parmi les trois. Le seul couple d’origine, je crois. Et, ne t’en fais pas, vieux frère, tu restes le premier petit castor, puisque je suis une…castorette.
Bisous de Jo »
Nous remercions vivement et chaleureusement Monsieur Jean-Paul Tribouillard.
Cette page a été réalisée à partir de ses sites web, dont voici les liens :
http://paulo8938.eklablog.com/sens-les-castors-1952-a114888818
http://leblogdepaulo.eklablog.com/les-castors-autoconstructeurs-a103532201
Liens annexes :
Source Arte
Les Castors (Wikipedia)
Gëorgia Knap (Wikipedia)
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POST-SCRIPTUM
« Les grandes surfaces n’existaient pas, et encore moins les Drives.
Tous les jours on se rendait à l’ épicerie, à 200 mètres de notre domicile.
Pas de problème de stationnement ; il y avait même le pain.
En plus le boucher et le charcutier faisaient des tournées avec le Citroën type H surnommé à tord le TUB.
Voici une photo de l’épicerie de mon quartier où ma mère faisait les courses.
Quand il n’y avait pas école j’aimais l’accompagner, et en plus j’étais copain avec le fils « Nanou ». »
Jean-Paul Tribouillard,
Le mariage des parents d’Édith Piaf à Sens
Mobilisé à Sens, au sein du 89e Régiment d’infanterie, Louis Alphonse Gassion s’y est marié avec Annetta Giovanna Maillard, le 4 septembre 1914.
La légende veut qu’Édith Piaf soit née sous un lampadaire, rue de Belleville, dans le XXe arrondissement de Paris. En réalité, Édith Gassion, c’est son vrai nom, est née à l’hôpital Tenon, porte de Bagnolet, le 19 décembre 1915. Il n’est pas non plus de notoriété publique que ses parents, Louis Alphonse Gassion (33 ans) et Annetta Giovanna Maillard (19 ans), se sont mariés à Sens, le 4 septembre 1914.
Un père mobilisé à Sens. De cette union scellée à l’hôtel de ville de Sens, peu d’informations ont été rendues publiques. L’acte de mariage conservé dans les archives municipales indique que la cérémonie s’est déroulée à 10h30, le 4 septembre, alors que la Première Guerre mondiale fait rage sur le front de l’est. L’officier d’état-civil de permanence, ce jour-là, n’est autre qu’ Alphonse Dupêchez, adjoint au sénateur-maire de Sens, Lucien Cornet, et fils de Sylvain Dupêchez, illustre maire de la cité de Brennus, de 1872 à 1879.
La présence des parents d’Édith Piaf à Sens s’explique par l’incorporation de son père, le 11 août 1914 au sein du 89e Régiment d’infanterie. Ce dernier est cantonné, à l’époque, dans la caserne Gémeau, site aujourd’hui occupé par l’école nationale de police. Dans son ouvrage Piaf, la vérité (éd. Pygmalion, 2008), le biographe Emmanuel Bonini confirme que la mobilisation du second de classe Gassion est l’unique attache du couple avec Sens. « Ils s’y sont mariés au cours d’une permission de trois jours, alors qu’ils étaient domiciliés à Paris, rue du Château-des-Rentiers, dans le XIIIe arrondissement. » L’auteur ajoute que « les quatre témoins du mariage – un typographe de Vendôme, un ciseleur parisien, un cultivateur de Wissous et un employé de commerce de Savigny-sur-Orge – étaient certainement tous mobilisés à Sens, avant de rejoindre le front ».
Sa mère était une chanteuse lyrique. L’acte de mariage dévoile quelque peu la personnalité des parents d’Édith Piaf. Lui est acrobate de rue, contorsionniste-antipodiste né à Falaise (Calvados). Elle est une chanteuse lyrique sous le nom de Line Marsa, originaire de Livourne (Italie). « Ils se seraient connus à la foire de Paris », détaille le biographe. C’est donc bien du monde des saltimbanques qu’est issue Piaf. C’est aussi en accompagnant, à 8 ans, son père sur les routes qu’elle commence à chanter. Les premiers pas d’une artiste exceptionnelle dont la voix, plus tard, devait bouleverser le monde.
Les dames VERMIGLIO
Colombe BEREAU , fille d’un terrassier et d’une femme de ménage, naît le 27 juin 1818, 79 rue de St Bond à Sens. En 1843, elle se marie avec Antoine VERMIGLIO, ébéniste.
De cette union naît trois ans plus tard Rosalie. En 1849, nait Alphonsine (morte en 1853) en l’absence du père qui ne réapparaîtra plus.
Colombe élève alors seule Rosalie et pour subvenir à ses besoins, elle exerce son don pour la couture en offrant ses services à ces dames de la société sénonaise. La Bourgeoisie sénonaise, sous le régime de Louis-Philippe, se retrouve dans les beaux hôtels du centre ville et les dames recherchent l’élégance inspirée par les Parisiennes. Elles la trouvent à travers les doigts de fée de Colombe et Rosalie qui se fait désormais appeler Léontine. Dès lors, les deux femmes s’installent dans l’actuelle rue Jean Cousin (la rue de la Serrurerie).
Elles doivent particulièrement leur notoriété à Napoline BRISSON (Petite fille d’un officier de Napoléon 1er et fille du banquier MARC) pour qui elles confectionnèrent des robes révélant son allure élégante. Le talent des Dames VERMIGLIO se fait connaitre dans les salons parisiens. Leurs robes séduisent entre autres, Miss HOWARD, Anglaise et amoureuse de Louis-Napoléon, jusqu’à ce que ce dernier ne se marie. Elle confie alors à Colombe la confection de sa garde robe.
Fortes de ce succès, elles deviennent les confidentes et amies de leurs clientes dont Caroline GUICHARD, l’épouse de Jules GUICHARD. Cet homme d’affaires qui prit la tête de la Compagnie de Suez, après le percement du canal, fut certainement un excellent conseiller financier pour les Dames VERMIGLIO.
Mais la guerre de 1870 eut raison de leurs talents et elles arrêtèrent leur activité. Elles achètent alors un terrain au lieu-dit « les Sablons » pour y construire une maison avec Chapelle et une magnifique roseraie. A la mort de Colombe en 1898, Léontine commence à se lancer dans les œuvres caritatives en faveur des femmes et des jeunes filles.
En 1928, à son décès, la ville de SENS se voir devenir légataire universelle à la condition d’employer les revenus dans la transformation de la maison en résidence pour femmes âgées et seules. Les premières pensionnaires prennent place en 1932. Une extension est alors construite, puis une seconde en 1938, avec l’actuelle chapelle dont les plans ont été dessinés par l’architecte Lazare BERTRAND, alors Maire de Sens.
Les Dames VERMIGLIO laissent derrière elles le mystère de cette fortune qu’elles ont léguées pour combattre l’abandon et la solitude.
Article rédigé par Christelle J.
Julien-Marin-Paul VUITRY
(1786-1879)
Fils d’un avocat et procureur au Parlement de Paris, il entra à l’École des ponts et chaussées, et devint ingénieur dans l’Yonne où il se fixa. Partisan de la révolution de juillet 1830, il fut député du 4e collège de l’Yonne (Sens) de 1834 à 1848.
Il prit place dans la majorité ministérielle, parla sur les routes et sur les caisses d’épargne, fut rapporteur du budget du ministère du Commerce et des Travaux publics en 1839, du budget en 1841, des lois sur le droit d’enregistrement et sur la taxe des lettres, et vota pour le ministère Molé, pour la dotation du duc de Nemours, contre les incompatibilités, pour l’indemnité Pritchard.
Maire de Sens, membre du conseil général de l’Yonne depuis 1841, qu’il préside de 1843 à 1847, membre du conseil général de l’agriculture, il rentra dans la vie privée à la révolution de 1848.
Il est le père d’Adolphe Vuitry et le beau-père de Hugues-Iéna Darcy. Sa sœur épousa Claude Bellaigue.
Article disponible sur http://www.senon.org
Parc de la Croix des Brûlés
En 1737, dans la nuit du 25 au 26 septembre, 2 voleurs de 19 et 22 ans s’introduisent par effraction dans l’église Saint-Maurice. Ils dérobent les vases sacrés et les emportent au bout du faubourg de l’Yonne, les brisent sur place, renversent l’huile sainte, ouvrent l’ostensoir et mangent les hosties.
Ils furent arrêtés un mois plus tard. Ils reconnaissent les faits, ainsi que d’autres vols dans les églises de Saint-Martin du tertre, Maillot, Armeau. Ils seront alors jugés coupables le 9 novembre et exécutés le même jour. Ils auront le poing droit tranché avant d’être ensuite brûlés vifs sur le lieu même du « parc de la Croix des Brûlés » ( entre le boulevard de la Convention et la rue Cécile-de-Marsangy).
Leurs cendres sont jetées au vent. Une croix fut érigée sur le site durant des années.
(Informations extraites de l’article paru dans l’Yonne Républicaine le 21 mai 2013)
Phare aéronautique de Saint Martin du Tertre
Situé sur les hauteurs de Saint Martin du Tertre, ce phare faisait parti d’un dispositif aéronautique de l’entre-deux guerres : l’époque 1925-1930 fut capitale pour les débuts de l’aviation commerciale. En effet au sortir de la première guerre mondiale, l’aviation se retrouve privée de sa finalité stratégique, beaucoup de pilotes sont disponibles et l’on va donc repenser l’utilisation de l’avion à des fins civiles.
Avec cette nouvelle approche, les phares aéronautiques servaient donc de repères de navigation aérienne à vue, de nuit ou par temps brumeux.
En France, ils furent, dans un premier temps, destinés à l’Aéropostale et aux premières lignes aériennes régulières (Londres-Paris). Ancêtres des moyens de radionavigation actuels, ils étaient allumés peu de temps avant le passage de l’avion, par un habitant local (instituteur, garde-champêtre, meunier) qui en recevait la demande par la Poste ou Télégramme.
St Exupéry explique dans son oeuvre, Vol de nuit, combien les aviateurs ont risqué leur vie pour accomplir leur mission. Ces phares aéronautiques constituaient la dernière main tendue vers ces pilotes.
Les phares de Saint Martin et de Villethierry sont positionnés sur l’axe nord-sud et servaient au jalonnement (cf. explication plus bas).
Description
Ils étaient composés d’un pylône en ciment, haut de 7 à 11 m, d’une plateforme accueillant une source de lumière alimentée par acétylène, ou par néon / électricité comme celui de Saint-Martin. L’éclat de cette lumière était entrecoupée suivant le type de phare, transmettant ainsi un code morse permettant au pilote d’identifier sa localisation mais aussi la direction.
On distingue trois types de phares :
- les phares de grandes navigations (ou phares de balisages) scintillaient d’éclats blancs et confirmaient une direction aux pilotes le long de leurs parcours parsemé de points lumineux. Parmi eux, le phare de la Tour Eiffel, du Mont Valérien et du Mont Cindré,
- les phares de repérages (ou phares de rappels) permettant aux avions en vols de repérer les aérodromes. De couleur blanche et à éclipse, la portée était de 40 km. Le scintillement, entrecoupé d’extinctions, transmettait une lettre en morse, indicatif de l’aérodrome en question,
- les phares de jalonnements étaient situés à proximité de petites localités le long des voies aériennes majeures. D’une portée allant jusqu’à 50 km, l’allumage était assuré par un habitant local. Le phare était de couleur rouge et alimenté au néon pour permettre au pilote de mieux les apercevoir par mauvaise visibilité.
Leur utilisation prit fin avec la 2ème guerre mondiale et peu d’entre eux subsistent encore.
Pour certains, des associations cherchent à les rénover. Le phare de Baziège, village à l’Est de Toulouse, est le premier à être inscrit au titre des Monuments Historiques de France.
Quand à celui de Saint Martin du tertre, il est laissé à l’abandon. Nous pouvons nous poser la question pourquoi malheureusement ce patrimoine aéronautique régional n’est pas valorisé.
Remerciements à Gérard Mauvais pour sa contribution.
Rédaction : SenoN.Org
Sources : Wikipédia & Gérard Mauvais
Crédit Photos : Gérard Mauvais & SenoN.Org
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